Le troisième triptyque et autres redondances

Mon cher toi, j’ai une bien triste nouvelle : la fin de l’année approche. On va partir en vacances, on va se manquer l’un l’autre (en tout cas tu vas me manquer, parce que je pense qu’à force de petits billets doux que je te laisse, tu as du déduire que je t’aime) mais j’espère qu’on s’enverra des cartes postales, de temps en temps. Non, ne pleure pas. Tu sais, il faut bien qu’une année se finisse si on veut que la suivante commence. On se retrouvera en septembre. Non, allez, sèche tes larmes. En plus, ce n’est pas parce qu’elle approche que la fin de l’année est effectivement là !

Tiens, qu’est-ce que je disais : il nous reste un triptyque à jouer ! Ce sera donc le mercredi 22 juin à 20h45, à l’ENS parce qu’on ne change pas les vielles habitudes. Et en plus d’être notre dernier évènement de l’année (à moins que tu sois décidé à nous suivre dans le Gers, mais j’y reviendrai), ce sera aussi notre troisième triptyque. Tu vois l’astuce ? « Troisième triptyque » ? Trois trois ? Allitération ? Multiplication ? Signe du destin oblige, puisque comme le disait si bien mon horoscope du mois : « les choses ne sont pas toujours ce qu’elles prétendent être, la paix ne veut pas toujours dire la sieste et les allitérations ça tabasse des phoques. » Les signes sont là : il faut absolument que tu viennes. Alors n’hésite plus, fais le grand saut et prend l’engagement irrémédiable qu’est celui de t’inscrire à l’évènement Facebook.

Mais en plus de ça, si tu es complètement fan de nous, avide de découvrir le pays des canards ou bien les deux, tu peux nous suivre jusque dans le Sud-Ouest. Le Sud-Ouest, c’est chouette : on y mange bien (du canard), on y boit bien (de la graisse de canard) et on y dort bien (va là si t’es nombreux, c’est un endroit merveilleux). Alors si tu ne savais pas quoi faire de tes vacances, n’hésite plus et suis la voix des N’Improtequoi ! Plus concrètement et au-delà de toute publicité astucieusement dissimulée, notre spectacle s’appelle « Faites improviser l’accusé », et consiste en une audience de tribunal au cours de laquelle on jugera un accusé pour un crime du choix du public. Tout se jouera en interrogatoires, reconstitutions, contre-interrogatoires – le tout en essayant de distinguer le vrai du faux dans les discours de nos escrocs d’improvisateurs. On a peur, on a pas assez travaillé, alors viens nous soutenir. Ça se jouera le 22 juillet à 18h, à Samatan, une petite ville merveilleuse où le canard coule à flots.

Bisous.

Des choses qui se passent en juin

Hey ninja. Je te fais un coucou en vitesse parce que je suis pressé, mais comme l’augmentation du prix du savon me fait annuler ma douche, j’ai quelques minutes pour te prévenir des deux-trois trucs qui se passent dans pas longtemps. Alors voilà, c’est un peu à la dernière minute, mais c’est pas comme si t’étais habitué à ce que je te prévienne longtemps à l’avance, si ?

D’abord, vendredi soir à 21h, on fera une petite démo à la Nuizette d’Ulm, le bal de fin d’année de l’ENS. C’est donc au 45 rue d’Ulm et je ne sais pas si l’entrée à la Nuizette est payante, mais une fois que vous êtes dedans, le spectacle sera gratuit. Vous y verrez des nouveaux en train de faire… DES TRUCS ! Mais vu que c’est de l’impro, c’est pas évident de vous dire quoi à l’avance.

Ensuite, c’est pas « nous » à proprement parler, mais on a une jeune recrue qui joue dans la comédie musicale « Panique à Bord », ce soir à 20h à l’Alhambra. Cours réserver tes places en cliquant sur ce lien que je fais long pour être sûr que tu ne le loupes pas. J’imagine, ninja, que tu viens nous voir à chaque fois et que tu connais maintenant par cœur notre hymne dans lequel on est bien obligés d’avouer qu’on ne sait pas chanter ? Ce soir, c’est l’occasion de venir constater que ce n’est pas totalement vrai, même si on parle d’une nimprote que tu n’as encore jamais vue avec nous sur scène. Par ailleurs, l’association étudiante qui monte ça reverse ses bénéfices à la bonne cause. Alors fonce.

Enfin, le dernier spectacle de la saison se jouera fin juin et il s’agira de notre troisième triptyque. Ce sera probablement le 22, mais ce n’est pas encore totalement confirmé, alors reviens et je te tiendrai au courant.

Sinon on a été jouer à Festupic, c’était vachement super cool et je te posterai une photo ou deux si j’en trouve.

Bisous.

Le terrifiant duel du mercredi 1er juin

Tandis que Tania s’ennuie et vient me taper sur le haut du crâne pour me rappeler que je n’ai toujours pas fait d’affiche, je fais semblant de travailler super fort, je prends du retard et je lui donne raison. Jusqu’à ce que je réalise que Tania ne peut pas me taper sur le haut du crâne. Par contre, Victor si. Quelle incroyable transition, puisque le voici dans toute sa majesté – encore un mot dont je ne suis pas certain du sens. (Majesté, pas transition.)

Affiche du match d'improvisation du 1er juin 2011

Puisqu’ils font ça super bien, les Évadés de la Rue Barrow se sont évadés et reviennent nous affronter chez nous, après nous avoir mis une claque chez eux en décembre dernier. C’est donc l’heure de la revanche, mais gentiment ; ça fait trois ans que j’hésite à t’en parler mais je pense que tu es assez grand pour être mis au courant : l’improvisation n’est pas réellement un duel à mort. Ça sera donc le mercredi 1er juin à 20H45, à l’ENS (29 rue d’Ulm dans le 5e arrondissement) en salle Ferry. Il t’en coûtera 3 euros de venir assister à cet évènement, qui sera par ailleurs notre dernier match de la saison. (T’as vu, je te mets la pression genre « ATTENTION ! PANIQUE ! C’EST PRESQUE FINI ! ». C’est une technique de marketing du web 2.0, un truc totalement inédit.)

D’après les premiers retours, je crois que l’affiche n’a aucun sens et j’en suis désolé. Il est donc possible que cet article n’ait aucun sens non plus. Il est possible que je sois convaincu de taper des mots et de faire des phrases mais qu’en réalité, ce soit un tour que me joue mon esprit. Sacré mon esprit. Tout ça pour dire que si vous étiez en train de chercher à monter un clan de gens qui portent mon prénom pour dominer le monde, je vous demanderais de faire preuve d’indulgence et de ne pas me juger là-dessus. Enfin je dis ça au hasard, hein, je veux bien admettre que ce ne soit pas d’une immense probabilité. Mais même si elle n’a pas de sens, imprime l’affiche en quantité industrielle et colle-la partout.

Sinon, le 4 juin on ira jouer un mini-match gratuit au festival Festupic. Tu trouveras toutes les infos sur l’évènement en cliquant sur cet énorme lien qui prend toute cette phrase. Si ma mémoire est bonne, on est prévus pour 14h30 et c’est pour toi, mon ninja chéri, l’occasion de quitter Paris pendant une journée pour aller profiter de l’été naissant. (Ou comment transformer « je sais pas si on est en été ou pas encore » en « je fais de la poésie ».)

Et puis, beaucoup plus tard et beaucoup plus loin, on ira présenter un nouveau spectacle. Autrement dit, le 22 juillet à Samatan (Gers… Midi-Pyrénées… Sud-Ouest, quoi.), nous présenterons « Faites improviser l’accusé », dans le cadre du festival de théâtre de la ville. Je t’en dirai plus par la suite, mais en attendant : voici l’affiche !

Festival de théâtre de Samatan - 2011

Bisous.

Festival, cheval, rue barral, tout ça

Salut ninja. Là je suis un peu fatigué, donc je te posterai une affiche toute belle et toute bien après-demain, mais je pense que tu veux peut-être savoir que notre prochain match se jouera le 1er juin à l’ENS avec les évadés de la Rue Barrow. Tu sais, nos potes de Télécom ParisTech. C’est mercredi prochain. Viens super nombreux, ça sera sans doute notre dernier match de la saison ! Après on va se manquer, ça serait dommage de passer à côté. Fonce t’inscrire sur l’évènement Facebook, parce que plein de gens l’ont déjà fait et que tu es faible face à la pression sociale.

Mais peut-être – peut-être ! – que tu ne peux pas attendre jusqu’au 1er juin pour voir de l’improvisation. C’est une éventualité. Ça arrive aux meilleurs. Dans ce cas-là, je t’invite à aller voir les mêmes évadés demain soir (25 mai) : ils jouent un spectacle qui n’est pas un match et qui est gratuit. Donc c’est parfait, tu peux aller voir les deux. TU PEUX !

Et si tu as envie d’aller visiter une ville en dehors de Paris mais sans aller trop loin non plus et que par ailleurs tu as envie d’aller à un festival de théâtre étudiant et qu’à la fois tu as peur de te sentir esseulé sans nous – ça peut arriver à tout le monde – viens nous voir au festival Festupic à Compiègne, le 4 juin. Mais c’est pareil : je t’en reparle dans un jour ou deux, avec plus de détails croustillants.

Enfin, si tu as envie d’aller à une foire mais que tu trouves que celle du trône, c’est vraiment la lose, tu peux retourner en 2007 et aller , parce qu’on a vraiment l’air de s’y amuser.

Bisous.

Les évadés de la Rue Barrow, Katerine et Samuel

Bonsoir, ninja. La forme ? Tu ne me parles pas beaucoup, tu sais ? Ça me brise un peu le cœur, tu sais… Du coup, pour remédier à mon infinie solitude, j’ai été faire copain-copain avec les évadés de la rue Barrow. Je sais pas si tu t’en souviens, ninja, mais on a joué avec eux une paire de fois cette année et c’était fort cool.

Mais lorsqu’ils ne font pas des matchs contre nous, les évadés font des spectacles d’impro au fil desquels ils racontent leur ascension dans le milieu criminel, leurs procès et, bien sûr, leurs évasions. Le prochain épisode de leurs aventures se joue le 25 mai à 21h, à l’école Télécom ParisTech (45 rue Vergniaud, dans le 13e) et s’intitule « Au mauvais endroit, au mauvais moment ». Personnellement, je te conseille d’y aller. Peut-être qu’on se croisera et qu’on se fera la bise. Qui sait.

Seulement voilà : le 25 mai, c’est dans deux semaines. Et deux semaines, c’est pas tout de suite. Tu ne sais pas quoi faire tout de suite, hein ? Eh bien je te propose deux choses. Premièrement, regarde ce court clip de Katerine.

Et maintenant, l’explication dudit clip, par notre Samuel. À tout-à-l’heure.

Il faut prêter attention aux paroles. « Comment tu t’appelles ? » ou le cri désespéré d’une jeunesse en quête de repères et condamnée à disparaître. La jeune fille est debout, en tension, revendicative, mais toute cette énergie devient stérile car elle se heurte à l’inertie du monde des adultes, avachis dans le hamac du monde postmoderne. La rationalité à sens unique du « Philippe » ne permet pas à la jeunesse de se construire, et cette non-progression tragique ne peut qu’arriver au « ta gueule » final, qui marque le refus de l’enfance, ou plutôt sa négation. Le plan final est en miroir de la première scène. Face au refus du rêve, l’enfance quitte la scène, par l’asphalte d’un monde déshumanisé, sur le couchant. Le mouvement de recoiffage typique du monde des adultes annonce chez la jeune fille la mort de l’innocence et l’acceptation des règles sociales d’un univers bourgeois formaté et in fine basé sur la répétition quasi automatique de schémas anthroproduits mais assimilés, naturalisés devrait-on dire. Toute la violence symbolique de notre monde contemporain éclate ainsi en silence devant le spectateur, spectre-acteur, car complice. La mise en abîme est subtile, car ici nous sommes entraînés dans le schéma responsabilisant – ou plutôt responsabiliseux – de l’artiste. On ne peut pas fuir, tout acte, toute émotion devient engagement. L’ennui ou le refus n’est que fuite, mais le rire est fondamentalement vicieux. Fou ne puis, sain ne daigne, névrosé je suis. C’est ici que l’artiste réussit son entreprise d’œuvre totale et autoenglobante. Mais l’œuvre est aussi appel. Le verbe « appeler » n’est pas choisi au hasard. L’œuvre elle-même est appel, appel de l’artiste vers le public, appel du sens vers un autre sens. Ainsi, cette chanson n’est autre qu’une allégorie de la création artistique, une image bouleversante du dialogue impossible entre l’artiste et son public. Elle nous fait comprendre subtilement que la quête de sens purement bilatérale, et à sens unique – ici dans les deux sens du mot « sens », à savoir direction et signification – est une quête illusoire, fondamentalement perverse, ou du moins égoïstement vouée à l’échec. Comment tu t’appelles ? Question fondamentalement subversive, il s’agit de questionner les certitudes et la routine de l’homme moderne. Comment tu t’appelles ? Comment savoir si l’on s’appelle, car, au bout du compte, on ne s’appelle plus ? La communication du monde 2.0 est factice, elle passe par une multitude d’écrans qui dénaturent les relations sociales et évacuent la possibilité même d’un véritable « appel ». Alors oui la question est posée, « comment » peut-on encore de nos jours lancer des appels, se rencontrer, instaurer un véritable dialogue ? La question se veut bombe sémantique, l’anaphore est une arme révolutionnaire, car l’enjeu est bien ici d’écouter la question, de l’écouter vraiment. La fin de la chanson révèle ici de façon poignante la profonde mélancolie de Katerine, qui choisit courageusement de mettre en scène la mort d’un échange qu’il n’a jamais cessé de promouvoir. Indubitablement, l’une des œuvres les plus radicales, bouleversantes et universelles de ce début de XXIe siècle.

Ça y est ? Ta vie est bouleversée ?

Bisous.

L’inévitabilité de l’infini recommencement éternel et on joue ce samedi

Hier soir, si tu as tout suivi, nous accueillions l’Impro Binet – l’équipe de Polytechnique. À défaut de crever le plafond, on a pété le plancher lors d’une magnifique super-poursuite dépeignant la lutte acharnée de la princesse scie-circulaire contre les hommes-buches, mais la salle était bien remplie et le public avait l’air content. J’ai même croisé des gens qui ont voulu me pousser sur les rails du RER en rentrant parce que j’avais été détestable bien comme il faut dans mon rôle d’arbitre. La classe. En tout cas, merci au public et merci à l’Impro Binet d’être venu jusqu’à nous. Bisous.

Seulement voilà. On a fait une égalité. On a fait. Une égalité. Comme la dernière fois. Nous ne savons donc toujours pas à quoi nous en tenir. Enfin à vrai dire, c’est surtout que les joueurs voulaient aller boire un coup avant que tout ne soit fermé, mais personnellement ça me frustre. Donc on se retrouvera, l’Impro Binet. ON SE RETROUVERA ! Et même si la lutte doit être rude, même si nous devons nous incendier verbalement, on se retrouvera.

En attendant, figurez-toi qu’on joue ce samedi. Je vous tutoie, oui. Ce samedi, donc, on vous proposera une démo d’impro à l’ENS à l’occasion des 48h des arts. Pour ce qui est de la salle, on n’est pas tout-à-fait certain, mais ça se passera à un moment donné entre 15 et 17h. Et vu qu’il y a un million de trucs à faire et à voir ce jour là, venez passer l’après-midi entier, tu verras, c’est cool et ça change du match d’impro. Et hop : incroyable lien vers l’évènement facebook des 48h des arts.

Sur ce, je te fais des bisous, il faut que j’aille acheter du lait et des post-its.

Le match du 5 mai et aussi Félix

Commençons par les trucs importants. Enfin non, puisqu’en fait j’ai tapé le truc futile avant de commencer à taper ça. Mais je me dis que je vais me faire taper sur les doigts si je vous embête avec mes imbécilités avant de parler des dates de spectacle. Peut-être qu’un jour, je sortirai une version director’s cut de cet article. Un jour où mon statut d’artiste de la connerie sera enfin reconnu. Un jour où il y aura un Goncourt du blog idiot. Mais c’est pas pour tout de suite, alors breffons. Bref. Voilà.

Le jeudi 5 mai (et non pas le 4 comme on l’avait prévu à l’origine) nous rencontrons l’équipe de Polytechnique : l’Improbinet. Nous avions joué une paire de match contre eux l’an dernier, le dernier s’étant soldé par un ex-æquo. Et un ex-æquo c’est mal, raison pour laquelle ils reviennent nous affronter chez nous, au 45 rue d’Ulm. Les monstres ! Attention les yeux, voici l’affiche :

Affiche du match d'improvisation Improbinet VS N'Improtequoi - 5 mai 2011

Si ta connexion ne te permet pas d’afficher la bouille sexy de Guillaume, sache donc que tu es attendu le jeudi 5 mai à 20h45, au 45 rue d’Ulm (Amphi Rataud, pour être précis), muni de 3 euros, de cris de fan hystériques et de bisous. Tu y verras un match d’improvisation endiablé, mais uniquement parce qu’on utilise pas assez cet adjectif dans la vie de tous les jours. En vrai, il sera « super cool », mais « super cool », c’est un peu tombé en désuétude. D’ailleurs, à l’occasion, je te parlerai de ma théorie selon laquelle les hipsters sont en fait des chats à forme humaine. (À l’occasion.)

À ce propos, un truc qui n’a rien à voir : on est officiellement devenus potes avec les Évadés de la Rue Barrow, la troupe de Télécom ParisTech avec qui on a joué à plusieurs reprises et que même qu’on a aimé ça. Ils sont très cool, raison pour laquelle je mentionnerai leurs dates de spectacle dans ce blog et surtout dans la petite colonne fasciste de droite de ce blog. Pour l’instant il n’y a rien, mais dès qu’ils annonceront un pestak, on sera sur le coup.

Cela étant dit : VENGEANCE.

L’autre soir, après le match fratricide, on est allés boire un coup. Enfin pour ma part, j’ai bu un chocolat et pas d’un seul coup. Donc je sais pas si ça compte. Mais toujours est-il que pendant cette beuverie infernale, Félix a passé cinq minutes à établir un portrait de mes nuits avec une véracité des plus stupéfiantes. Ça impliquait des choses assez horribles, mais le fait est qu’il a eu tout bon. Et tandis que je faisais l’innocent à grands renforts de « hahaha, lol, t’es con Félix », je me suis interrogé… Comment Félix faisait-il ? Eh bien mesdames et messieurs, j’ai trouvé la réponse. Félix, derrière ses airs de mec indien, est en fait un sorcier berrichon. Authentique, qui plus est. J’irais même jusqu’à ajouter qu’il fait des cartes de visite qui claquent sa mère – dans le respect le plus total de cette dernière.

Félix, authentique sorcier du Berry

Les preuves sont accablantes, irréfutables et imprimées sur du papier un peu jauni. Dans un épisode de Scooby-Doo, ça serait le moment où Félix enlèverait son masque pour révéler qu’il a en fait une énorme barbe blanche et un chapeau bleu-nuit pointu collé sur la tête, mais dans la vraie vie, c’est juste le moment où je vais me coucher.

Bisous !

Viens rigoler le 8 avril

On a mis un certain temps avant de se décider, j’en conviens, mais sache que l’on jouera un match fratricide le vendredi 8 avril. Je te vois venir, petit coquin à la dent affutée : tu avais prévu de partir en vacances ! Mais sache que l’improvisation est un excellent moyen de se détendre avant de rentrer voir tes parents ou encore d’aller s’isoler avec ton petit-copain ou ta petite-copine dans un chalet en montagne. Et sache aussi que c’est vraiment idiot de s’affuter les dents : ça fait super mal et le look vampire, ça marche que sur les gamines de 14 ans. Alors viens nous voir le 8 avril et n’oublie pas de te brosser les dents. Et si tu n’avais pas prévu de partir en vacances, viens quand même. Parce que nous, on t’aime. (Peut-être.)

Et plus sérieusement, c’est parti pour être notre seul évènement du mois d’avril, alors saute sur l’occasion, même si Pierre a l’air méchant.

Affiche du match d'improvisation du 8 avril 2011

Et puis il y a même un évènement Facebook : ajoute-le sur ton calendrier pour que tous tes amis voient que t’as une vie où tu fais des trucs cool. Qu’est-ce qu’ils vont être jaloux, tous tes amis…

Pour info, par « match fratricide », on entend qu’on joue contre nous. On appelle aussi ça « intern’impro », des fois. Concrètement, les deux équipes sont faites de joueurs de chez nous, dont certains nouveaux que tu n’as encore jamais vus. Donc ça sera comme un match normal, sauf que si t’es super fan de nous, au moins t’es sûr de nous voir gagner. Et si tu nous hais, de la même façon, t’es sûr de nous voir perdre. Tout le monde y gagne ! Wouhou !

Sinon, que te dire ? Déjà, que le triptyque s’est très bien passé : on a eu droit à un film de science-fiction, un film d’horreur geek et un film probablement policier. On a eu que des retours positifs, la seule nuance étant : « mais vous allez continuer à faire des matchs, quand même ? » Mais bien sûr qu’on continue à faire des matchs, ne t’en fais pas. Les N’Improtequoi sont une sacré bande de mecs sympa : ils s’ront toujours là pour un triptyque ou pour jouer un match. Non, je ne veux pas activer les touches rémanentes, je cherche un début de phrase ! Enfin bref. Euhm… ça va, toi, sinon ?

Allez, bisous.

Le triptyque du 23 mars

Salut ninja. Je ne peux pas te parler longtemps, parce que je suis actuellement réfugié politique à Varsovie et que si je reste trop longtemps, mes opposants vont réussir à tracer ma position exacte. Ils sont partout. Mais je t’en parle après. D’abord, sache que ça a été décidé il y a quelques jours : le spectacle du 23 mars sera un triptyque. Regarde, c’est marqué là :

Affiche du triptyque d'impro du 23 mars 2011

Mais sais-tu seulement ce que c’est qu’un triptyque d’impro ? Non, hein ? Je le savais, t’as rien suivi. Comme par hasard ! Toujours les mêmes ! Écoute, je veux pas le savoir, donne-moi ton carnet de correspondance. J’ai dit « donne », pas « jette » ! Tu le reprends et tu me le donnes comme quelqu’un de civilisé. Plus vite. Ah c’est comme ça ? Ah c’est comme ça ? OK, tu me suis, on va voir le CPE. On va voir ce qu’il va en dire. Tu l’as cherché, c’est tout ! On me signale que je m’emporte.

Donc un triptyque d’impro, c’est un spectacle avec trois équipes : chacune fait une impro de 25 minutes, avec un thème et un style différent. Sauf que 25 minutes, c’est long. Du coup, les équipes ne font pas 25 minutes d’un coup : elles se passent le relai quand elles veulent. Du coup, pour le public, c’est un peu comme s’il regardait trois cassettes vidéos avec un seul magnétoscope. Mais il va falloir mettre à jour cet exemple, parce que bientôt, les gens auront oublié ce que c’est qu’un magnétoscope. D’ailleurs, on n’est jamais trop sûr : voilà pour toi. Pour en revenir à notre sujet, une autre particularité du triptyque d’impro, c’est que les accessoires sont autorisés : tout le monde se ramène avec un sac d’objets divers et variés et ça permet de s’improviser des costumes ou des décors qui vendent du rêve. Si tu es encore perplexe, je t’invite à venir voir le spectacle. Si tu as compris, viens quand même.

Sur ce je te laisse : les infâmes nouveaux qui veulent renommer ce spectacle en « striptyque » (parce que tu comprends, c’est super drôle, ça fait un peu comme « strip-tease ») me courent après. Ils ne m’auront jamais. JAMAIS !

Bisous.

Pas de vacances pour les gens qui n’ont pas de vacances

Bon ! Donc je réalise que j’ai un peu mis trop de temps à faire ça, mais BAM : voilà l’affiche du match de mercredi prochain ! Mais attention à ton esprit : il y a une révélation qui pourrait bien te le réduire en morceaux. Je te préviens parce que tu es un gentil visiteur de notre site. Les gens qui verront l’affiche imprimée et collée sur les murs n’auront pas cette chance. Voilà.

Affiche du match d'improvisation contre la LIDÉ de Cergy

Eh oui, les improvisateurs jouent pendant les vacances, pour les pauvres d’entre vous qui n’en prennent pas. (Je dis « vous », parce que pour ma part, je serai à Toulouse.) Cela dit : ça vaut le coup de revenir de tes vacances pour ce match, parce que la LIDÉ de Cergy, c’est des gens forts et le match promet d’être vraiment cool. C’est juste que quand on a réservé la salle, on n’a pas réalisé que ça allait être les vacances. Ouais, c’est un peu la lose, mais bon, chut. Voilà l’évènement Facebook du bazar. Go, les ninjas !

Sinon, chose pas cuite chose crue : voilà le programme du festival Rideau Rouge pour le dimanche 13 mars.
18h : « Bureau de tabac », Compagnie Salut Estève !, Paris (Interuniversitaire)
18h40 : Les N’IMPROTEQUOI , (Sciences Po, ENS) – Hors concours (t’as vu, c’est nous)
20h : « Lysis Tratatata », Compagnie Du Feu Plein La Bouche, Paris (ESAD) – Hors concours

et tu peux acheter ton billet pour la soirée entière ici-même. Qu’est-ce que c’est fou, internet…

Bisous.