Le troisième triptyque et autres redondances

Mon cher toi, j’ai une bien triste nouvelle : la fin de l’année approche. On va partir en vacances, on va se manquer l’un l’autre (en tout cas tu vas me manquer, parce que je pense qu’à force de petits billets doux que je te laisse, tu as du déduire que je t’aime) mais j’espère qu’on s’enverra des cartes postales, de temps en temps. Non, ne pleure pas. Tu sais, il faut bien qu’une année se finisse si on veut que la suivante commence. On se retrouvera en septembre. Non, allez, sèche tes larmes. En plus, ce n’est pas parce qu’elle approche que la fin de l’année est effectivement là !

Tiens, qu’est-ce que je disais : il nous reste un triptyque à jouer ! Ce sera donc le mercredi 22 juin à 20h45, à l’ENS parce qu’on ne change pas les vielles habitudes. Et en plus d’être notre dernier évènement de l’année (à moins que tu sois décidé à nous suivre dans le Gers, mais j’y reviendrai), ce sera aussi notre troisième triptyque. Tu vois l’astuce ? « Troisième triptyque » ? Trois trois ? Allitération ? Multiplication ? Signe du destin oblige, puisque comme le disait si bien mon horoscope du mois : « les choses ne sont pas toujours ce qu’elles prétendent être, la paix ne veut pas toujours dire la sieste et les allitérations ça tabasse des phoques. » Les signes sont là : il faut absolument que tu viennes. Alors n’hésite plus, fais le grand saut et prend l’engagement irrémédiable qu’est celui de t’inscrire à l’évènement Facebook.

Mais en plus de ça, si tu es complètement fan de nous, avide de découvrir le pays des canards ou bien les deux, tu peux nous suivre jusque dans le Sud-Ouest. Le Sud-Ouest, c’est chouette : on y mange bien (du canard), on y boit bien (de la graisse de canard) et on y dort bien (va là si t’es nombreux, c’est un endroit merveilleux). Alors si tu ne savais pas quoi faire de tes vacances, n’hésite plus et suis la voix des N’Improtequoi ! Plus concrètement et au-delà de toute publicité astucieusement dissimulée, notre spectacle s’appelle « Faites improviser l’accusé », et consiste en une audience de tribunal au cours de laquelle on jugera un accusé pour un crime du choix du public. Tout se jouera en interrogatoires, reconstitutions, contre-interrogatoires – le tout en essayant de distinguer le vrai du faux dans les discours de nos escrocs d’improvisateurs. On a peur, on a pas assez travaillé, alors viens nous soutenir. Ça se jouera le 22 juillet à 18h, à Samatan, une petite ville merveilleuse où le canard coule à flots.

Bisous.

Le terrifiant duel du mercredi 1er juin

Tandis que Tania s’ennuie et vient me taper sur le haut du crâne pour me rappeler que je n’ai toujours pas fait d’affiche, je fais semblant de travailler super fort, je prends du retard et je lui donne raison. Jusqu’à ce que je réalise que Tania ne peut pas me taper sur le haut du crâne. Par contre, Victor si. Quelle incroyable transition, puisque le voici dans toute sa majesté – encore un mot dont je ne suis pas certain du sens. (Majesté, pas transition.)

Affiche du match d'improvisation du 1er juin 2011

Puisqu’ils font ça super bien, les Évadés de la Rue Barrow se sont évadés et reviennent nous affronter chez nous, après nous avoir mis une claque chez eux en décembre dernier. C’est donc l’heure de la revanche, mais gentiment ; ça fait trois ans que j’hésite à t’en parler mais je pense que tu es assez grand pour être mis au courant : l’improvisation n’est pas réellement un duel à mort. Ça sera donc le mercredi 1er juin à 20H45, à l’ENS (29 rue d’Ulm dans le 5e arrondissement) en salle Ferry. Il t’en coûtera 3 euros de venir assister à cet évènement, qui sera par ailleurs notre dernier match de la saison. (T’as vu, je te mets la pression genre « ATTENTION ! PANIQUE ! C’EST PRESQUE FINI ! ». C’est une technique de marketing du web 2.0, un truc totalement inédit.)

D’après les premiers retours, je crois que l’affiche n’a aucun sens et j’en suis désolé. Il est donc possible que cet article n’ait aucun sens non plus. Il est possible que je sois convaincu de taper des mots et de faire des phrases mais qu’en réalité, ce soit un tour que me joue mon esprit. Sacré mon esprit. Tout ça pour dire que si vous étiez en train de chercher à monter un clan de gens qui portent mon prénom pour dominer le monde, je vous demanderais de faire preuve d’indulgence et de ne pas me juger là-dessus. Enfin je dis ça au hasard, hein, je veux bien admettre que ce ne soit pas d’une immense probabilité. Mais même si elle n’a pas de sens, imprime l’affiche en quantité industrielle et colle-la partout.

Sinon, le 4 juin on ira jouer un mini-match gratuit au festival Festupic. Tu trouveras toutes les infos sur l’évènement en cliquant sur cet énorme lien qui prend toute cette phrase. Si ma mémoire est bonne, on est prévus pour 14h30 et c’est pour toi, mon ninja chéri, l’occasion de quitter Paris pendant une journée pour aller profiter de l’été naissant. (Ou comment transformer « je sais pas si on est en été ou pas encore » en « je fais de la poésie ».)

Et puis, beaucoup plus tard et beaucoup plus loin, on ira présenter un nouveau spectacle. Autrement dit, le 22 juillet à Samatan (Gers… Midi-Pyrénées… Sud-Ouest, quoi.), nous présenterons « Faites improviser l’accusé », dans le cadre du festival de théâtre de la ville. Je t’en dirai plus par la suite, mais en attendant : voici l’affiche !

Festival de théâtre de Samatan - 2011

Bisous.