Un peu d’histoire – match du 8 février

Au commencement, il n’y avait rien. Les N’Improtequoi flottaient dans le néant intersidéral du vide de l’espace, en attendant tranquillement le Big Bang – Bibi, tel qu’ils l’appelaient. Lorsqu’il a fini par arriver, on a pu passer aux choses sérieuses : plein de bordel s’est mis en place dans l’univers parce qu’il fallait bien occuper les scientifiques, on a inventé la drogue parce qu’il fallait bien occuper les occupants des maisons de retraite et les N’Improtequoi se sont rassemblés parce qu’il fallait bien trouver quelque chose à faire des autres – Bibi avait pensé à tout. Sacré Bibi. Aussi, la joyeuse petite troupe commença-t-elle son existence dans une grande école parisienne de renom : Sciences-Po. Si si. En effet, les N’Improtequoi n’ont pas du tout commencé leur vie à l’ENS, mais bien en 2002.

Et puis quelqu’un a dormi dans la pièce du bas parce qu’il avait prêté son pull, si bien qu’ils ont déménagé à l’ENS et sont depuis connus comme l’équipe de ladite école. La paix fut instaurée et tout le monde se fit des bisous, à part la concordance des temps, qui décidera qu’elle alla se suicider. Tout le monde oublia l’histoire du mec au pull et on en resta là…

Jusqu’à la récente PROVOCATION EN DUEL (attention, caps lock) d’une NOUVELLE ÉQUIPE DE SCIENCES-PO (en gras !) qui avait décidé de s’appeler les Improspectus et qui voulait faire un concours du plus mauvais jeu de mots dans le nom d’équipe. Leurs mots furent les suivants : « hey mec, ça te dit on fait un match à sciences-po ou un truc comme ça ? » Sans plus attendre, on créa un évènement sur Facebook pour que les absents puissent faire semblant d’être désolés et étaler le point auquel ils allaient faire un truc mieux pendant ce temps. On twitta aussi pour en parler et bien vite tout Paris était au courant de cet évènement d’une symbolique absolument folle. Les gens se passaient l’information : « mardi 8 février à 19h, à Sciences-Po, c’est-à-dire au 13 rue de l’Université« . (Les gens ne savaient pas parler en code.) Bientôt, la rumeur arriva aux oreilles de Bibi le Big Bang, qui jura (à défaut de pouvoir pyréner) d’assister au match.

tl,dr : venez rencontrer le Big Bang. Et lisez en entier, espèces de flemmards.

On prend des claques et on fait des jeux de mots faciles

Bonjour, bonne année, tout ça tout ça. Vous avez passé de bonnes fêtes ? Oulalah moi aussi dis-donc et tout. Bref. Allez, c’est reparti et cette fois c’est au tour de Fathi :

Affiche du match d'improvisation du 12 janvier 2011

Ce mercredi 12 janvier (celui qui arrive, là), nous accueillons Les Claques, une équipe dont je ne sais pas grand chose, à part qu’ils ont l’air méchants sur leur photo mais gentils par e-mail. Mais clairement, s’ils ont l’air méchant sur leur photo, c’est qu’ils sont forts. Un peu comme dans Karaté Kid, sauf que ça n’a rien à voir. Mais ils ont un site internet, alors vas-y.

Il y a un évènement Facebook, si tu veux faire savoir au monde entier que tu viens. Incidemment, ça fera de la pub pour notre match auprès de tes amis, alors tout le monde y gagne. Comme c’est bien fait, internet. Bon, évidemment, peut-être que tu as deux-trois stalkers dans tes amis, parce que tu ajoutes tous les gens que tu croises dans la rue et tous tes anciens camarades de classe que t’avais perdus de vue. C’est mêûgnon.

Bisous et bienvenue dans 2011.

Le N’Improtequoi Nouveau est arrivé

L’autre soir, j’ai appris que quand on lave un chou rouge, l’eau qui en ressort est bleue. Personnellement, ça me perturbe. Quoi d’étonnant à ce qu’on ait du mal à faire manger des légumes aux gens ? Heureusement, il y a internet et scienceamusante.net pour nous donner des explications rationnelles et nous faire manger des légumes l’esprit tranquille. Merci, scienceamusante.net ! Et merci les nouveaux n’impros de nous apprendre des choses totalement inutiles et par extension complètement indispensables – parce que non, ce n’est pas moi qui mange du chou rouge, faut pas déconner. Et j’en arrive à ma conclusion : quand un N’Improtequoi vous parle de la couleur de l’eau qui coule d’un chou rouge, on sait qu’il est prêt.

Et ça tombe bien : on a un match, tout-à-l’heure. Alors on fait une référence un peu facile au Beaujolais nouveau et bim : on a une affiche avec Victor dessus.

Affiche du match d'improvisation du 15 décembre 2010

Des nouveaux, du chou rouge : un match équilibré. Ho ho, voilà une transition toute trouvée pour mentionner que le club cirque de l’ENS fera des acrobaties pendant le match ! On a partagé la scène à la Nuit d’Ulm, il y a quelques semaines, et ça s’est bien passé, alors ils reviennent. Enfin bref : venez. 20h45, 2 euros pour les membres du COF de l’ENS, 3 euros pour les autres, le dernier match de 2010 ! (Ouais, c’est un peu pourri comme accroche, je pense que vous êtes au courant qu’on est le 15 décembre.)

Sinon, parlons des autres trucs qui se sont passés avant. Samedi, j’ai surtout appris qu’un spectacle d’impro après une nuit blanche, ça n’est pas, mais alors vraiment vraiment pas une bonne idée. Mais le public et mes compères étaient enthousiastes, alors je me dis que ça devait être pas mal.

Lundi, on a été jouer un match retour contre les Évadés de la Rue Barrow à Télécom ParisTech. On s’est pris quelques points d’avance dans la face, mais le match a quand même été très agréable à jouer. En plus, les Évadés sont des gens merveilleux qui nous offrent de la pizza et qui ont des trips similaires aux nôtres, comme par exemple faire des solos de binaire pendant la mi-temps. On récupèrera des photos dès que possible. En attendant, il y a celles du premier match contre les Évadés sur Facebook. Ça me fait un peu mal de poster un lien vers Facebook, mais je m’amuserai à les mettre ici une autre fois.

En attendant… euh… bisous.

On va aux 10 ans de Tremplin pour jouer avec l’Impro Binet

Voilà, j’ai à peine écrit mon titre que déjà se soulève une interrogation métaphysique des plus folles : doit-on écrire « jouer avec une autre équipe » ou « jouer contre » ? Parce qu’il y a certes l’idée d’un match, mais en même temps, toute l’idée d’un match d’impro, c’est de construire un spectacle avec l’équipe d’en face.

Cet instant d’intense niaiserie passé, parlons business. Le jeudi 25 novembre, l’association Tremplin fêtera ses 10 ans à l’école Télécom Paris Tech. Qu’est-ce que l’association Tremplin ? Eh bien si j’en crois mon presse-papier, c’est une association d’une cinquantaine de membres tuteurs issus de grandes écoles (Polytechnique, ENS, ENSAE, Télécom) et d’entreprises qui donnent des séances d’approfondissement scientifique dans 19 lycées d’Ile-de-France en classe de première et de terminale. L’idée est de donner envie aux jeunes de faire des études supérieures longues, et de les accompagner lors de leurs scolarités dans le supérieur avec des bourses, du soutien scolaire et moral. Une bande de mecs sympa, en somme.

Et pour fêter leurs 10 ans, ils proposent un match d’improvisation avec non seulement de véritables N’Improtequoi, mais en plus d’authentiques joueurs de l’Impro Binet, de l’X ! (L’X, c’est Polytechnique. Un jour, quelqu’un m’expliquera pourquoi, mais en attendant je fais comme si j’étais dans le coup.) Et ça tombe super bien, parce qu’on adore jouer avec l’Impro Binet ; du coup on a plus qu’à faire semblant qu’on y va pour la bonne cause et on est des héros. Bien joué, nous.

Mais je sais ce que vous vous dites : pourquoi ignore-je l’éléphant qui fait vroum (ou quelque chose dans ce goût là) ? Bon, OK : on annonce un évènement avec plus d’un mois d’avance. On a l’air organisés. Ça ne nous ressemble pas. Je sais. Mais le fait est que ce n’est pas « nous » qui organisons, c’est Tremplin. Et même si on a une taupe au sein de cette association, il essaye de se fondre dans la masse et ne peut pas se permettre de trainer 15 ans. De notre côté, on a fait un effort : on est au courant depuis un mois, on a attendu pour avoir l’air un peu à la bourre. Et je vais publier cet article en différé, pour qu’il n’apparaisse que mercredi, pendant le match. Du coup, tout le monde croira que j’ai écrit cet article sur scène sans que personne ne se rende compte de rien. Et je serai comme un gamin de 12 ans qui aurait trouvé une machine à remonter le temps et qui irait au Moyen-Âge et qui se ferait prendre par tout le monde pour un puissant mage avec ses pétards. Et vous serez tous ébahis, tandis que je me demanderai ce que Canal J a fait à mon cerveau.